April 14, 2007

Ce Matin Là

Levé du JourRemerciements : photo : Voilier Le Skellig


Ce matin là, la lumière du jour m’arrachait
à l’ivresse de tes causeries nocturnes,
à la joie de cette montée de plaisir et de désir,
A ce flux d’émotions et de soupirs,
à ces vagues de tendresse, de quoi faire trembler la mort
Dans les profondeurs de ton bonheur Je sombrais
Emporté par nos désirs et nos longs soupirs

Ce matin là Je dansais avec les abeilles
Et Avec les hirondelles je jouais
Dans la gaieté de tes nuages blancs
Caressant la peau de nos rêves lointains
Rassures-toi ma belle que nul ne peut troubler
La clarté de cette eau dans notre ruisseau

Ce matin là, j’étais tellement ému
que je n’ai retenu qu’un nombre pair à deux chiffres
et Je me demandais : Le passé lointain
n’est –il pas Le début d’un présent actuel ?
Le présent n’est –il pas ce même passé Qui se prolonge ?
Et Le temps nous joue des tours, n’est ce pas ?

Ce matin là je me réveillais sur les fanfares du temps
Heureux que l’esprit en était sauf et sain
Par tous les saints du monde
Comment pourrais-je tendre la main et t’atteindre ?

Ce matin là je m’abritais sous la neige de la canicule
et m’envolais avec le vent doux de tes saints
Alors viens réchauffer mon lit et achever mon dessin
Tu veux bien ?

Avec les souvenirs d’enfance toi et tes copains
Viens dans mes bras et oublie cette distance elle n’est que mirage
Avant que cette chaleur intense de mon cœur ne fasse fondre
La glace dans ton lac qui dégèle
Montes cette vague et prends le large et tu verras
Que c’est là à l’horizon lointain que je niche

ô papillon baladeur savourant le nectar
Des marguerites dans les champs
Arrête un instant, reprend ton souffle
Cesses ta quête et prends le temps
De goûter au miel de mon printemps
Accorde moi cette danse sous la neige de ton hiver

Combien de fois fallait-il que je te caresse la joue
Pour que tu comprennes de quelle flamme je me brûle
Combien de chansons d’amour faut-il que je te chante
Pour que tu saches de quel côté mon cœur bat
Combien de fois devrais-je te répéter combien je t’aime
Et te révéler ce secret qu’on sait tout de même
Des tonnes de mots, plusieurs chiffres de tendresse et d’amour
Des centaines de caresses et des milliers de bises
Enseignes moi cette langue là
et laisse moi me rafraîchir dans la brise

O temps qui nous ronges et persiste dans ta besogne
Qu’est ce que tu es étrange et impitoyable
Arrête de nous réduire la vie en miettes
Le virtuel nous trompe et le fictif nous cache le réel

Comment veux tu nous comparer à Éole qui est si libre et si magistral
Alors que l’amour nous retient et ses contraintes
Nous ralentissent les pas N’est ce pas ?

Prend la silhouette de mon cœur dans tes bras
Et protége mon innocence si cela ne te dérange
Couvre moi avec ta toile d’araignée
Tendue sur la longueur de tes milles et une nuits

Prends soin de mon cœur fragile
Et mes yeux sensibles à l’éclat de la lumière de ton jour
qui se lève alors que le mien rebrousse chemin et recule
Soulage ma souffrance dis-moi que tu m’aimes
Consomme toute la passion et l’amour qui me restent

Cesses ta quête un instant et prends le temps
De goûter au miel de mon printemps
Viens sécher mes draps mouillés depuis cette nuit là
Prend ta tasse de thé vert à la menthe fraîche de notre jardin
Et chante notre si belle chanson de ce matin là

12 comments:

Titif said...

Quel beau matin tu nous offres!!!
"Cesses ta quête et prends le temps
De goûter au miel de mon printemps"
Que c'est beau!Quelle invitation subtile!
Je cours relire et me délecter.

M. Mabrouk said...

Merci Titif, je suis très touché.Tu es bien placé pour savoir comment parfois on ne fait que laisser libre cours à nos émotion et les mots se bousculent...

Nina louVe said...

c'est du doux qui murmure fort bien

CDAD said...

Hey:
Cool blog. Morocco seems to be a great country! Hugs from Brazil!

Anonymous said...

You're welcome Claudya, Your blog looks nice too,but my ignorance to your language makes me miss the pleasure of reading your posts. Thanks for your visit

Almaz said...

c'est toujours un plaisir de lire tes postes qui me font voyagé dans un autre monde, c'est comme si c'était mon coin pour s'evader...

Bisoux a toi cher ami

dreamer said...

Le plaisir est partagé, ma chère amie. Evades-toi comme tu peux, tu seras toujours la bienvenue. Fais comme chez toi.

Anonymous said...

Bonjour, je suis venue poussée par les mots de Nina...voyage que je ne regrette pas: ce texte est une merveille de poésie. Merci pour cet instant de plaisir.

Anonymous said...

Bonjour Chris,
Bienvenue sur mon blog et merci pour tes gentils mots.

Christian Roy, aka Leroy said...

chouette chouette ce poème, ça me donne envie de goûter au nectar du printemps qui fond à l'ombre des neiges d'antan.

dreamer said...

Merci Superk
C'est très gentil.Je suis très touché.

Nina louVe said...

Akthar !!!!!!!!!!!!!!