May 22, 2007

L’Homme au Turban Blanc

Jilali, était accroupi sur le paillet le dos contre le mur blanchâtre tâché ici et là de traces de moisissure, dans cette grande pièce en face de la porte qui laissait entrer un éclat de lumière. Son bras était levé et sa main gauche tenue au niveau du front pour atténuer l’impact de soleil qui lui tombait sur les rétines dont celle de droite n'était déjà pas fonctionnelle à cause d'une ancienne blessure. Il était là entrain de gérer ses affaires digne d’un un grand dirigeant. Après le repas de la mi journée qui consistait en un couscous de maïs avec de la tomate de l’oignon et quelques navets, il donnait ces dernière instructions à ces enfants, ces petits enfants et ces employés qui assuraient le bon fonctionnement du travail dans les champs. Il n’était pas « haj » contrairement à ce que l’on aurait pu croire si l’on se fiait à sa barbe blanche et bien entretenue et à son visage rayonnant tel celui d’un saint. Il ne faisait même pas ces prières quotidiennes. Et pourtant il était bon musulman. Musulman De naissance, de conduite et de coeur. Son turban blanc que personne ne l’a jamais vu l’enlever. Jilali est un homme très respecté dans sa tribu. Il avait servi comme aide aux autorités à l’époque coloniale et avait même faillit marier l’une de ces belles filles à un agent forestier Français. en tant que Mqaddam mais on savait très bien que tout ce qu’il possédait lui revenait soit par héritage, soit par son travail lui et ses 4 enfants qui étaient mariés et habitaient avec leurs femmes et enfants dans cette grande maison bâtie sur une colline d’ou on pouvait voir un vaste océan qui s’étendait à la longeur de vue.

4 comments:

Nina louVe said...

c'est un pan d'histoire ou du fictif à suivre ?

Anonymous said...

j'ai bcp aimé ,surtout cette phrase "Et pourtant il était bon musulman. Musulman De naissance, de conduite et de coeur"

Anonymous said...

sa me fair rire il été musulman mai ne faisai pas sé priere et en plus de sa aidé les colons francais au point de leur donné leur fille.
NUL NUL NUL

dreamer said...

Quant à moi ce que je trouve nul c'est l'étroitesse de ton horison. Apparemment il y a des trucs que tu ne peux tolérer même dans une fiction et pourtant tu es libre de penser ce qui bon te semble.