March 29, 2007

La Falaqua


Bernoussi Orph

Dans cette vaste cour
Etendue à découvert
Sous toutes Les intempéries
Et les regards perçants

Des hirondelles de ton ciel
Hanté par les goélands survolant les bazars
Tu règnes par la loi divine et celle des mortels
Par le pouvoir de ces canes qui nous guettent

Cherchant à saisir l’instant propice
Pour nous chatouiller les têtes
Portant à jamais les traces
Des sévices infligés à notre innocence

Déguisés en lettres et voyelles
Sans jeux ni statuts ni dessins
Rien que des versets gravés
À la mémoire puis récités à tes genoux

Par une centaine d’âmes innocentes
Venues de tous bords
En quête de ton unique savoir
Toi maître barbu centenaire et Fquih

Tous soumis à ta loi
Chef suprême sur ton territoire
Rien ne bouge sans ton consentement
Versets sacrés couvrant des planches

Que tu répands tout autour
Tous passent devant toi comme
Au jour du jugement dernier
Ta loi est absolue et ton verdict irrévocable

« Taqacha » pour les uns, pour les autres La « falaqua »
De tes ongles transformées en griffes
Juste pour l’occasion de nos petits crânes
Sans épargner les plantes des pieds de ta baraka

2 comments:

Almaz said...

mouled mabrouk a toi et a tte ta famille

Anonymous said...

Merci infiniment almaz de ce geste.C'est un plaisir de vous voir par ici.Gardez contact.