Je ne suis pas poète
Ni conteur
Dans tes mille et une nuits,
Je me remplie les veines
Oui, trésor, cheherazade,
La Campagne de mes rêves
Ce soir là, ta journée est venue
Rendre visite à mes étoiles
Et j’ai vu ton soleil blanc
Côtoyer ma lune
Tes émois me nourrissent
Et éveillent en moi des souvenirs lointains
O montagne au pied de laquelle je chante
Mes amours, mes rêveries, sous ta tente
Attends moi une petite ère
Que je puisse essuyer cette larme,
Grain de beauté sur ta joue
Car je ne suis pas poète
Mais je t’aime
Enveloppes-moi
Dans la fumée de ta cigarette
Envahis mes sens de ton parfum Et dors
Trempes mes soucis dans ton café noir
Et pleure
A travers ton lac qui prend fin dans ma gorge
Et noie mon océan
Au bord de ta rive je m’arrête un instant
Et interroge cet horizon lointain qui me guette
Je ne suis pas poète
Ni conteur
Mais Les syllabes de mon désert
Caressent ta gorge
La voix de mes ancêtres
Te chatouillent la glotte
Toi, mon inspiratrice
D’outres océan
Emportes-moi dans tes soupirs
Respire mon air marin
Garde ton café au chaud
Et bois ton thé de gingembre
Puisque Je ne suis pas poète
Mais je t’aime
Essuies les larmes chaudes
De joie qui coulent sur la joue
De ton volcan
Offres-moi une petite décennie
De ton temps
Que je puisse savourer
Ton vin et partager ton pain
Je suis ton enfant gâté
Ton esclave raté
Mais je ne suis pas poète
Ni conteur
Berces- moi
Secoue mes soupirs
Et soignes ma tristesse
Avec ta neige
Etanche ma soif
Avec ta lave réchauffes mon coeur
Les syllabes de mon peuple
Te chatouillent la glotte
La voix de mes ancêtres
Caresse les parois de ta gorge
Douce et fragile
Réveille mes instincts enfouis
Dans les ténèbres de ma nuit
De l’orage de mes dunes de sable
Tu as tendu la lumière
De ton bras endormi
Pour m’emmener
Vers les neiges de ton volcan
Tu as tendu les rimes de tes poèmes
À travers les vagues
De mon océan
Emmènes-moi loin
Attaches mon sommeil
À ta chevelure de bronze Et courres
Attaches-moi a tes yeux et pleure
Car Je ne suis ni poète, ni rien
5 comments:
Brave, Bravo !
Que la poésie, la tienne et celle des autres t'offre tout le soleil paisible, possible, toute la joie, tout l'élan nécessaire au bon bonheur.
bises
Je n'aime pas les poemes longs mais le tien je l'ai lu jusqu'au bout. J'ai été retenue et touchée par chaque mot :).
Merci pour ce joli cadeau de printemps ;), je vais faire lire ton poeme autour de moi, je l'aime vraiment beaucoup :).
Kaltoum (Alias volcan de neige :))
Et tu prétends ne pas être poète ! :)
Qui n'est pas poète?
Pourtant, il me semble bien que je viens de lire de la belle poésie...
Et puis, la musique Gnaoua m'a plongée dans une ambiance "marocaine", et donc automatiquement j'ai pensé à mon meilleur ami, qui est marocain et qui est très loin...
c'est magnifique de beauté et d'amour , pour la beauté peut être , pour la poésie qui est amour pour ces ponts entre tout cela , c'est vrai les noirs gnaouas fond le maroc fascinant , j'aime le maroc et les marocaines surtout berbères d'ailleurs tout comme les indiennes les océaniennes les porteuses d'eau d'amour ,
bravos
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